Une des dispositions phares de la loi EGalim c’est de mieux encadrer les promotions chez les distributeurs.
Selon les Etats Généraux de l’Alimentation,
« ces promotions sont destructrices de valeur en ce qu’elles ne rendent pas compte de la valeur ajoutée par chaque acteur (producteur, transformateur, logisticien, distributeur …) et provoquent aussi une perte de repère chez les consommateurs vis-à-vis du juste prix des produits agricoles ».
Pas faux !
En conséquence, les remises sur les produits alimentaires seront plafonnées à 34% de la valeur et ne pourront concerner que 25% du volume annuel écoulé par l’enseigne. Exit donc l’offre commerciale, « 1 acheté, 1 gratuit » ou « -70% de remise du pot de Nutella» mais qu’on voit de toutes façons rarement (pour ne pas dire jamais) dans nos magasins réunionnais.
Même si personnellement, je trouve hallucinant qu’un état vienne gérer la politique promotionnelle des entreprises, cette loi permettra probablement de revenir à plus de cohérence marketing.
La promotion a alors plusieurs rôles :
BOOSTER LES VENTES SUR UNE PERIODE PREDEFINIE
SÉDUIRE PLUS DE CONSOMMATEURS
AUGMENTER SA NOTORIETE
LIQUIDER UN STOCK
ANIMER SA COMMUNAUTE
Donc, avoir un poids promo de 80% sur une référence (je l’ai déjà vu !) n’est, de toute façon, pas sain ! La promotion est un des 4 piliers du marketing mais peut-être a-t-on oublié d’actionner les autres leviers, et notamment la communication de marque ?
Les temps forts promotionnels, et notamment les fêtes de fin d’année qui arrivent, sont une bonne occasion, pour les marques, de prendre la parole, de marquer les esprits et de générer une préférence de marque.
Bonnes ventes !